Carl Conrad Julius HERTEL - Classe pendant la leçon de géographie (1874) - Allemagne
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Après la carotte - la "cagnotte" pour les élèves assidus, testée en banlieue parisienne - voilà le bâton - la suppression des allocations familiales pour les élèves absentéistes.
Tout est bon pour retenir nos petits chéris entre les quatre murs de leurs salles de classe !
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Je suis certain de l'efficacité immédiate de ces mesures financières car c'est vrai, certains élèves ne viennent que "pour les allocs", de leur propre aveu. Mais sans prendre en compte ce 'choix' désespéré, certains politiciens obtus considèrent la présence en classe comme une fin en soi, une condition suffisante de la réussite scolaire.
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S'est-on seulement demandé ce que faisaient nos élèves démotivés, quand on les forçait à être présents en classe ? Eh bien ça dépend de leur caractère :
- s'ils supportent mal cette contrainte, ils font les zouaves.
- s'ils supportent l'ennui, il font la plante verte (je dis aussi : le-prisonnier-qui-attend-la-fin-de-sa-peine).
Mais dans tous les cas, ils restent improductifs et en échec scolaire.
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On va me dire : c'est parce que vos cours ne sont pas assez intéressants... Mais les cours de maths les plus inventifs, ne pourront jamais enthousiasmer des élèves qui sont coincés dans une filière-poubelle, vers un diplôme inutile !
Et on va dire au parents : soyez responsables... C'est vrai quoi, on vous donne du fric alors soyez reconnaissants : demandez à votre enfant de sacrifier deux ans* de sa vie, pour faire tourner un système qui ne sert à rien !
Tout est bon pour retenir nos petits chéris entre les quatre murs de leurs salles de classe !
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Je suis certain de l'efficacité immédiate de ces mesures financières car c'est vrai, certains élèves ne viennent que "pour les allocs", de leur propre aveu. Mais sans prendre en compte ce 'choix' désespéré, certains politiciens obtus considèrent la présence en classe comme une fin en soi, une condition suffisante de la réussite scolaire.
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S'est-on seulement demandé ce que faisaient nos élèves démotivés, quand on les forçait à être présents en classe ? Eh bien ça dépend de leur caractère :
- s'ils supportent mal cette contrainte, ils font les zouaves.
- s'ils supportent l'ennui, il font la plante verte (je dis aussi : le-prisonnier-qui-attend-la-fin-de-sa-peine).
Mais dans tous les cas, ils restent improductifs et en échec scolaire.
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On va me dire : c'est parce que vos cours ne sont pas assez intéressants... Mais les cours de maths les plus inventifs, ne pourront jamais enthousiasmer des élèves qui sont coincés dans une filière-poubelle, vers un diplôme inutile !
Et on va dire au parents : soyez responsables... C'est vrai quoi, on vous donne du fric alors soyez reconnaissants : demandez à votre enfant de sacrifier deux ans* de sa vie, pour faire tourner un système qui ne sert à rien !
* 2 ans, c'est la durée d'un cycle de formation (CAP, Bac, etc...)
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Au lieu de 'soigner le fièvre', sans tenir compte du 'mal' plus profond qu'elle révèle, j'aimerais bien qu'on résolve l'absentéisme à la source. Pour cela il faudra bien :
- Fermer les classes-poubelles, pour les remplacer par des filères d'avenir, après avoir organisé la reconversion de certains professeurs d'enseignement professionnel. Par exemple je ne comprends pas que des dizaines de diplômes de secrétaires soient créés, chaque année, dans le nord de l'Aisne !
- Mettre le paquet sur l'information des élèves, pour qu'ils choisissent leur orientation autrement que par défaut. Car trop d'élèves, sans envie particulière, choisissent leur filière au hasard... pourvu qu'elle soit proche de chez eux et quels que soient ses débouchés professionnels !
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Au lieu de 'soigner le fièvre', sans tenir compte du 'mal' plus profond qu'elle révèle, j'aimerais bien qu'on résolve l'absentéisme à la source. Pour cela il faudra bien :
- Fermer les classes-poubelles, pour les remplacer par des filères d'avenir, après avoir organisé la reconversion de certains professeurs d'enseignement professionnel. Par exemple je ne comprends pas que des dizaines de diplômes de secrétaires soient créés, chaque année, dans le nord de l'Aisne !
- Mettre le paquet sur l'information des élèves, pour qu'ils choisissent leur orientation autrement que par défaut. Car trop d'élèves, sans envie particulière, choisissent leur filière au hasard... pourvu qu'elle soit proche de chez eux et quels que soient ses débouchés professionnels !
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Sur l'illustration :
La peinture "réaliste" est une transition entre la peinture néoclassique (début 19e s.) aux ambiances antiques et la peinture impressionniste (fin 19e - début 20e). La facture reste "léchée", mais les thèmes, le dessin et les couleurs rompent avec l'idéalisme grandiose du néoclassicisme. En France, les figures marquantes de ce mouvement sont Gustave Courbet et Manet.
Ce tableau montre bien qu'il n'aura pas fallu attendre "l'après-mai 68", pour voir des jeunes chahuter leur professeur.
La peinture "réaliste" est une transition entre la peinture néoclassique (début 19e s.) aux ambiances antiques et la peinture impressionniste (fin 19e - début 20e). La facture reste "léchée", mais les thèmes, le dessin et les couleurs rompent avec l'idéalisme grandiose du néoclassicisme. En France, les figures marquantes de ce mouvement sont Gustave Courbet et Manet.
Ce tableau montre bien qu'il n'aura pas fallu attendre "l'après-mai 68", pour voir des jeunes chahuter leur professeur.
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Vidéo :
"Another brick in the wall" (Pink Floyd, 1982)
Autoritarisme, enfants enfermés et réduits en 'chair-à-patée' par la 'machine-à-broyer' scolaire.
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