Pablo PICASSO - Les deux frères (1906) - Gouache - Musée Picasso (Paris)
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La semaine dernière, un "mot" de la maîtresse dans le cahier de Mathieu... et un autre, dans le cahier de Sébastien ! Ce dernier mois, mes enfants ont chahuté au-delà du tolérable.
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Pourtant ils sont plutôt chouettes habituellement : très bon résultats et grande confiance en soi (qui dérive parfois vers l'arrogance)... Des gosses de prof, quoi !
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Pendant la campagne électorale, ont-ils été perturbés par les absences de leur mère/candidate ? Ai-je négligé mon travail d'éducation, dans une période où j'étais surtout impliqué dans le maternage ?
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Cette petite contrariété sera vite résolue... Mais ça m'a fait comprendre pourquoi certaines femmes peinent à entrer en politique, même si la parité a fragilisé le "plafond de verre" : les mères ont souvent en charge le maternage et l'éducation (devoirs d'école, etc) ; si en plus elles travaillent, quel temps leur reste-t-il pour participer activement à une campagne électorale ?
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Risques de dégats éducatifs sur les enfants, risques de dégâts sentimentaux dans le couple, risques de dégâts moraux face à la violence des campagnes électorales... et tout ça, sans certitude de victoire ! Voilà beaucoup de raisons de culpabiliser et dissuader les mères d'avoir des ambitions politiques !
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J'encouragerai toutes les femmes qui veulent s'engager, surtout si elles ont la chance d'avoir un mari enseignant et féministe (hum...), qui a le temps libre, la bonne volonté et la compétence (hum, hum...) pour gérer les gosses.
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Pour ma part, même si je ne suis pas une femme, j'ai mes priorités : les enfants d'abord, parce qu'ils sont en construction et qu'ils sont notre avenir ; le couple ensuite, parce que l'amour est le moteur de ma vie ; le militantisme, le boulot et les loisirs enfin, parce qu'ils m'apportent une "respiration" intellectuelle, sans laquelle j'étoufferai.
Alister - Qu'est-ce qu'on va faire de toi ?
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