.
Hier soir, c'était l'Assemblée Générale annuelle de la section PS de Guise. Nous étions sept, dont quatre membres de la C.A. ! Faute de corum, l'A.G n'a pas pu avoir lieu... tant pis, je re-convoquerai une A.G pour dans 15 jours et alors, le nombre de participants n'aura plus d'importance...
On s'est donc posé la question : pourquoi tant d'absentéisme ?
J'entends que la date a été choisie sans concertation ou trop précipitamment...
Une semaine de délai pour se rendre disponible, c'est trop court ? Alors on m'a donné une idée : pourquoi ne pas instituer qu'une réunion de section aurait lieu, par exemple, tous les 3e vendredis du mois ?
Quant au choix du vendredi, c'est celui qui arrange la plupart des adhérents qui ont pris la peine de me donner leurs disponibilités (je ne passerai pas 50 coups de fils pour connaître l'agenda de chacun !). Si ça ne convient pas, il suffit de le dire...
D'ailleurs, si ce n'était qu'une question de date, pourquoi si peu d'adhérents prennent-ils la peine d'être "excusés" en prévenant de leur absence ?
J'entends aussi que l'état actuel de notre parti n'encourage pas à militer. Les débauchages notamment, saperaient le moral de nos troupes... ce que j'ai du mal à comprendre : Lang, Besson, Allègre, ... sont-ils les piliers du PS ? Nos convictions seraient-elles si fragiles, qu'elles dépendent entièrement du parcours politique de quelques-uns ? Je ne veux pas y croire.
J'entends enfin que cet absentéisme est causé par les suites d'une étrange "désignation", à l'approche des dernières élections locales.
J'ai bien peur que depuis, notre section ne soit coupée en deux, avec ceux qui n'ont pas digéré certaines pratiques politiques et ceux qui s'en arrangent très bien. Au milieu, il y a ceux (comme moi) qui pensent qu'il faut "passer à autre chose".
Je crois que ce clivage s'est accentué quand j'ai été (confortablement) élu secrétaire de section au détriment d'Estelle. Depuis, l'indépendance et le pluralisme de la section donnerait plutôt envie à certains de la boycotter avec mépris... Pourquoi pas, je préfère ça aux engueulades "à la mode de Saint-Quentin".
Si certains boycottent la section, alors j'ai un message pour eux :
- Si vous avez des ambitions politiques, je vous conseille de vous débrouiller pour que les socialistes de Guise vous voient davantage.
- Si vous voulez que la section reste pluraliste, ouverte à toutes les motions, alors il faudra venir défendre vos idées.
- Si vous ne revenez pas, alors vous êtes des simples "supporters", qui ne se déplacent que pour voter... exactement ce que certains reprochaient injustement aux "militants à 20 €" !
- Je serai toujours secrétaire de la section PS de Guise, juste avant et pendant les prochaines élections locales.
En résumé : l'absentéisme se retournera toujours contre les absents.
En attendant des jours meilleurs, je vais suivre les conseils des militants présents hier soir :
1) Passer quelques appels téléphoniques, pour convaincre certains adhérents de revenir.
2) Tracer notre route, sans tenir compte de ceux qui boycotteraient la section, en recherchant de nouveaux militants motivés. Pour cela, on essaiera d'être plus présents dans la presse locale et dans les manifestations départementales. On continuera d'organiser des débats politiques, en invitant des personnalités locales ou nationales, mais aussi des socialistes des sections alentours.
Je suis élu pour trois ans... j'ai tout mon temps pour régler ce problème, avec ceux qui sont restés fidèles à la section et avec ceux qui reviendront.
On s'est donc posé la question : pourquoi tant d'absentéisme ?
J'entends que la date a été choisie sans concertation ou trop précipitamment...
Une semaine de délai pour se rendre disponible, c'est trop court ? Alors on m'a donné une idée : pourquoi ne pas instituer qu'une réunion de section aurait lieu, par exemple, tous les 3e vendredis du mois ?
Quant au choix du vendredi, c'est celui qui arrange la plupart des adhérents qui ont pris la peine de me donner leurs disponibilités (je ne passerai pas 50 coups de fils pour connaître l'agenda de chacun !). Si ça ne convient pas, il suffit de le dire...
D'ailleurs, si ce n'était qu'une question de date, pourquoi si peu d'adhérents prennent-ils la peine d'être "excusés" en prévenant de leur absence ?
J'entends aussi que l'état actuel de notre parti n'encourage pas à militer. Les débauchages notamment, saperaient le moral de nos troupes... ce que j'ai du mal à comprendre : Lang, Besson, Allègre, ... sont-ils les piliers du PS ? Nos convictions seraient-elles si fragiles, qu'elles dépendent entièrement du parcours politique de quelques-uns ? Je ne veux pas y croire.
J'entends enfin que cet absentéisme est causé par les suites d'une étrange "désignation", à l'approche des dernières élections locales.
J'ai bien peur que depuis, notre section ne soit coupée en deux, avec ceux qui n'ont pas digéré certaines pratiques politiques et ceux qui s'en arrangent très bien. Au milieu, il y a ceux (comme moi) qui pensent qu'il faut "passer à autre chose".
Je crois que ce clivage s'est accentué quand j'ai été (confortablement) élu secrétaire de section au détriment d'Estelle. Depuis, l'indépendance et le pluralisme de la section donnerait plutôt envie à certains de la boycotter avec mépris... Pourquoi pas, je préfère ça aux engueulades "à la mode de Saint-Quentin".
Si certains boycottent la section, alors j'ai un message pour eux :
- Si vous avez des ambitions politiques, je vous conseille de vous débrouiller pour que les socialistes de Guise vous voient davantage.
- Si vous voulez que la section reste pluraliste, ouverte à toutes les motions, alors il faudra venir défendre vos idées.
- Si vous ne revenez pas, alors vous êtes des simples "supporters", qui ne se déplacent que pour voter... exactement ce que certains reprochaient injustement aux "militants à 20 €" !
- Je serai toujours secrétaire de la section PS de Guise, juste avant et pendant les prochaines élections locales.
En résumé : l'absentéisme se retournera toujours contre les absents.
En attendant des jours meilleurs, je vais suivre les conseils des militants présents hier soir :
1) Passer quelques appels téléphoniques, pour convaincre certains adhérents de revenir.
2) Tracer notre route, sans tenir compte de ceux qui boycotteraient la section, en recherchant de nouveaux militants motivés. Pour cela, on essaiera d'être plus présents dans la presse locale et dans les manifestations départementales. On continuera d'organiser des débats politiques, en invitant des personnalités locales ou nationales, mais aussi des socialistes des sections alentours.
Je suis élu pour trois ans... j'ai tout mon temps pour régler ce problème, avec ceux qui sont restés fidèles à la section et avec ceux qui reviendront.
Illustration :
Paola PIVI (née en 1971) - Ane (2003) - Photographie
1 commentaire:
Merci Thierry,
"Bien plus que les mots, l'exemple !"
Enregistrer un commentaire