Il y a quelques mois, Malek Boutih pointait les faiblesses fondamentales du PS, que l'UMP connaît bien : car en remettant sur la table le thème de "l'identité nationale", Eric Besson sait bien qu'il va mettre les socialistes mal à l'aise.
La façon de parler de Malek est un peu fatigante, mais son enthousiasme et sa sincérité sont bien raffraichissants.
Je résume son discours :
Il y a toujours un thème qui symbolise l'époque. Par exemple, la SFIO est morte sur la question coloniale. Aujourd'hui, la question c'est : comment être de gauche dans la mondialisation ?
Or l'immigration est une illustration symbolique de cette question. Mais l'erreur du PS fut de refuser d'ouvrir ce débat. Et c'est pourquoi il pert sur cette question depuis 1995, non pas parce que c'est la question la plus importante, mais parce que sur ce sujet emblématique, la gauche montre son incapacité à comprendre le monde d'aujourd'hui.
Cela s'explique par le fait que la Gauche n'a pas fait sa révolution démocratique. Même la social-démocratie ne s'est pas remise de la conception stalinienne du Parti. La Gauche n'est plus démocratique : c'est plus facile d'avoir une idée nouvelle à l'UMP qu'au PS. Le PS est devenu un parti conservateur.
2 commentaires:
j'aimerais faire parvenir à Malek Boutih une plainte déposée à la HALDE contre la fondatrice d'une association culturelle subventionnée par les deniers publics dont j'étais membre d'honneur qui s'oppose à ce que des écrivains francophones (blacks, Bistres ou Beurs)fassent partie du CA de l'association.Et aussi la réponse plus qu'ambiguë que m'a faite une juriste de la Halde.
François Ruy-VIDAL
Tout ça a l'air très intéressant.
Mais je n'ai pas plus d'informations que vous, sur le moyen de contacter Malek Boutih. Personnellement, j'enverrais les documents à son attention, à l'adresse nationale du PS (rue de Solférino, Paris)
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