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L'initiative des "rénovateurs de l'Aisne" a parfois suscité des réserves, voire des procès d'intentions, souvent liées à des malentendus.
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1) Notre démarche viserait à nous mettre en avant, pour obtenir une bonne place sur la liste PS des Elections Régionales...
Faux : notre objectif, c'est la rénovation du Parti, conformément au vote interne du 1er octobre et aux déclarations de Martine Aubry qui ont suivi.
Ce qui est vrai, c'est que certains signataires de notre appel sont "candidats à la candidature". Et alors ? S'ils représentent un renouveau, c'est cohérent ! D'autre part, le soutien de ces candidats peut surtout profiter à d'autres candidats, toutes motions confondues, qui n'ont pas encore signé notre appel....
2) Notre démarche serait minoritaire, en marge du Parti...
Faux : nous sommes au coeur du Parti (membres des instances fédérales, secrétaire de section adjoint, mandataires de motions).
Et le nombre relativement peu élevé de signatures (pour le moment) est dû au fait que le "bouches à oreilles" commence à peine à fonctionner. D'autre part, plusieurs camarades "candidats" (ou proches de candidats) n'osent pas signer, pour limiter les procès d'intentions (cf. point 1).
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3) Notre démarche serait destinée à déstabiliser des personnes...
Faux : notre démarche est constructive, sans enjeu de pouvoir.
D'ailleurs, les procès d'intentions sont contradictoires : ici, on nous reproche de vouloir déstabiliser les élus en place (notamment Anne F., motion C) ; là, on nous reproche de vouloir déstabiliser la Fédération (notamment Jean-Jacques T., motion E). Ces deux accusations s'annulent mutuellement !
D'abord, nous ne sommes pas "anti-sortants", puisque notre appel n'a jamais demandé un renouvellement total. Ensuite, nous ne sommes pas "anti-fédé", puisque nous en faisons presque tous partie !
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Illustration : REMBRANDT - La conspiration des Bataves (1661-62)
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