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C’est Jacky, un camarade du village de Romery qui me l’a appris : mes enfants sont à l'origine d'un nouveau "rituel", pendant la cérémonie du 8 mai !
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Le 8 mai 2007, juste après la campagne présidentielle, Claudine et mon fils aîné (5 ans à l’époque) participaient à la commémoration de l'Armistice, à Romery. Sébastien avait été doublement remarqué… d’abord parce que c’était le seul enfant présent, ensuite à cause de son petit fanion bleu-blanc-rouge (en hommage au souhait de Ségolène Royal, qui avait voulu que la Gauche se réapproprie le drapeau républicain).
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Le 8 mai 2008, le maire de Romery faisait honneur aux deux enfants présents (les miens !), en leur faisant déposer la gerbe de fleurs sur le monument aux morts... Une tradition était née !
Ca a donné des idées à d’autres parents : depuis 2009, des enfants de Romery participent enfin à la célébration du 8 mai. Et depuis, c’est eux qui déposent la gerbe de fleurs, pendant que mes enfants sont passés au second plan (après tout, ils ne sont pas du village !).
Le 8 mai 2008, le maire de Romery faisait honneur aux deux enfants présents (les miens !), en leur faisant déposer la gerbe de fleurs sur le monument aux morts... Une tradition était née !
Ca a donné des idées à d’autres parents : depuis 2009, des enfants de Romery participent enfin à la célébration du 8 mai. Et depuis, c’est eux qui déposent la gerbe de fleurs, pendant que mes enfants sont passés au second plan (après tout, ils ne sont pas du village !).
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Je crois que Jacky, qui a connu la Guerre, apprécie que des enfants participent activement à la commémoration de l’armistice de 1945. Non pas parce que c’est mignon… mais parce que le "devoir de mémoire" impose de transmettre le souvenir douloureux de la Guerre à nos enfants.
Je crois que Jacky, qui a connu la Guerre, apprécie que des enfants participent activement à la commémoration de l’armistice de 1945. Non pas parce que c’est mignon… mais parce que le "devoir de mémoire" impose de transmettre le souvenir douloureux de la Guerre à nos enfants.
Je suppose que ce n’est pas un hasard : le lendemain du 8 mai, on commémore la construction de l’Union Européenne, qui nous a apporté la Paix depuis trois générations. Et dans cette triste période pour l’Europe, avec la Grèce qui dérive et la Belgique qui se déchire dans une certaine indifférence, je crois qu’il est temps de se faire un peu peur : la Paix, entre les peuples d’Europe, n’a pas toujours existé… et n’est pas forcée de durer éternellement.
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PS : Je recommande chaudement la visite du mémorial de Caen, pour ceux qui ne connaissent pas !
2 commentaires:
Tu as fait des émules, ce matin dans ma commune deux enfants ont aussi accompagné l'adjointe qui a déposé la gerbe. Et j'ai aussi aimé qu'on lise à haute voix les noms de ceux qui sont morts à la guerre (civils et militaires) ou en déportation. Notre mairesse a parlé de la guerre à la barbarie nazie et pas de la guerre aux "boches" comme dans mon enfance. Les anniversaires se bousculent, après demain est l'anniversaire du déclenchement de l'offensive allemande de mai 40. Je crois que je raconterai la "campagne de France" de mon père, engagé volontaire en 39 (il avait été réformé en 36): j'ai appris de lui à ne pas aimer le mot "boche".
Ane-Vert,
Je ne sais pas si mes enfants ont aussi lancé "la mode" chez toi... Ca m'étonnerait d'ailleurs, car ça serait extraordinaire ! Je crois plutôt que cette participation des enfants est "dans l'air du temps", et que les miens ont été des précurseurs plutôt que des pionniers (grâce à Claudine, d'ailleurs : moi j'avais plutôt tendance à éviter ce type de commémorations).
Enfin, concernant ton récit, je l'attends impatiemment !
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