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En période de Noël, notre générosité financière est très sollicitée : Téléthon, Sidaction, Restos du coeur... et bientôt les pompiers, les facteurs, les gardiens d'immeubles, ...
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Je l'avoue (et ce n'est pas pour être "à moitié pardonné" !), je ne suis pas "généreux".
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C'est que je suis gêné avec ce type de charité, que j'associe à un acte religieux (pour les bonnes oeuvres) ou clientéliste (pour les Etrennes).
Et puis la charité, c'est trop souvent des pas-riches qui donnent à des plus-pauvres-qu'eux.
Je lui préfère la solidarité publique, financée par des impôts progressifs, afin que chacun contribue proportionnellement à sa richesse personnelle.
Au contraire, dans le-Monde-Idéal-De-Droite, on payerait un minimum d'impôts... et la "solidarité" serait surtout financée par les personnes privées, riches ou pauvres, selon leur bon vouloir.
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La recherche piétine, la pauvreté avance ? Que les Collectivités (et notamment l'Etat) jouent leurs rôles de régulation et de justice sociale, en finançant ces causes !
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D'ailleurs, dans les représentations allégoriques de La Charité, on voit une femme qui allaite des enfants (illustration au-dessus). La femme est puissante et pleine de ressources, comme l'Etat et les Collectivités. Les enfants sont fragiles et improductifs, comme nos chômeurs, nos retraités, nos malades, etc... En aucun cas, la Charité n'est représentée par des enfants qui donnent à d'autres enfants !
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D'ailleurs, dans les représentations allégoriques de La Charité, on voit une femme qui allaite des enfants (illustration au-dessus). La femme est puissante et pleine de ressources, comme l'Etat et les Collectivités. Les enfants sont fragiles et improductifs, comme nos chômeurs, nos retraités, nos malades, etc... En aucun cas, la Charité n'est représentée par des enfants qui donnent à d'autres enfants !
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On me répondra que je suis trop étatiste. Pas tout à fait, car je soutiens une forme de charité privée : c'est la fraternité, que j'illustre par la légende de la "charité romaine" (ci-dessous).
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Cette femme, qui nourrit - clandestinement - un pauvre vieil homme de son lait, n'a pas besoin de se priver d'un bien, pour être généreuse : elle donne mais ne perd rien. Par contre, elle offre son temps, son énergie et son courage, comme les bénévoles des associations.
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Alors vive la solidarité publique et vive la fraternité... pour que recule le besoin de charité !
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En savoir plus :
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Illustrations :
Illustrations :
Jean-Auguste-Dominique INGRES - La Charité (1842) - Musée du Louvre (Paris)
Pieter Pauwel RUBENS - Charité romaine (v. 1612) - L'Hermitage (St Pertersbourg)
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